C’est l’automne et voici une soupe qui célèbre la couleur orange, star de la saison ! Des épices réchauffantes, la douceur de la chair du potimarron rehaussée par celle de la coco et le croquant des noisettes grillées : divin !
Ingrédients pour 2 grands bols: 500 g de potimarron (poids après avoir ôté les graines) 200 ml de bouillon de légumes 200 ml de lait de coco 1 morceau de gingembre frais de 1cm de côté (à défaut, 1cc de gingembre en poudre) 1 morceau de curcuma frais de 1 cm de côté (à défaut, 1cc de curcuma en poudre) Une poignée de noisettes Quelques brins de romarin Fleur de sel
Si votre potimarron est bio, vous êtes dispensés de la corvée d’épluchage et pouvez vous contenter de simplement bien le laver à l’aide d’une brosse à légumes. Sinon, vous pourrez la retirer facilement après l’étape de cuisson.
Le couper en gros morceaux et cuire à la vapeur douce.
Préparez un bouillon, en mode version facile : faites bouillir 200ml d’eau et laissez un quart de bouillon de légumes se dissoudre dedans. Hâchez grossièrement les noisettes et réserver.
Lorsque le potimarron est cuit, placez-le dans le bol du blender avec le bouillon, le curcuma, le gingembre, le lait de coco et mixez. Chauffez à sec les éclats de noisettes dans une poêle jusqu’à ce qu’ils soit dorés.
Servez, salez à votre goût, parsemez d’éclats de noisettes (qui font un petit grésillement au moment du plongeon, j’adore!), de quelques brins de romarin et dégustez tout de suite pendant que c’est bien chaud !
Il y a quelques temps, en passant devant mon primeur, je me suis fait alpaguer par un pot de verveine citronnée (bio) qui me disait « achète-moi, achète-moi ». Évidemment j’ai craqué !
Elle était belle, d’un vert très tendre et elle s’éclate désormais dans ma cuisine juste devant la fenêtre.
Qu’allais-je en faire à part la regarder, l’arroser et lui parler, c’était une autre histoire…J’adore le côté frais de la verveine et j’attendais l’inspiration pour ne pas qu’elle se transforme en banale infusion.
J’en étais là de mes intentions lorsque j’ai ouvert une grenade bien juteuse. Elle était un peu seule et j’ai eu envie de la marier…mais avec qui? Justement, une poire ferme et mûre m’a fait de l’oeil à cet instant et le moment parfait pour cueillir quelques feuilles de verveine était enfin arrivé!
Ingrédients pour 4 pers :
1 grenade
1 poire (type conférence)
Quelques feuilles de verveine citronnée
En option : sirop d’agave
Ouvrez la grenade en 2, incisez-la un peu sur les côtés et tapotez-la au-dessus d’une jatte à l’aide d’une cuiller en bois (comme ici) pour que les grains tombent facilement. Lavez la poire et coupez-la en morceaux fins. Ajoutez les feuilles de verveine citronnée ciselées au dernier moment. Si vous avez besoin d’une note un peu plus sucrée, prenez un peu de jus de grenade et mélangez-y du sirop d’agave selon votre goût, puis versez sur les fruits.
Lorsque je retourne à Barcelone, j’adore quand mes amis me font découvrir de nouveaux lieux.
Toujours un peu la même, toujours en ébullition, même si avec la crise l’effervescence est moindre, la ville est en constante évolution. Tout y change très vite : je me rappelle des commerces qui ouvraient et fermaient à un rythme effréné, au point d’avoir déjà oublié ce qu’il y avait avant cette nouvelle devanture…
Processus de gentrification comme dans toutes les grandes villes européennes : les quincailleries deviennent des bars branchouilles, les cordonniers cèdent leur fonds de commerce à de jeunes créateurs et sur fond de modernité vintage, les enseignes se succèdent. La vie de quartier en a un peu pâti car ces propositions sont bien souvent exclusivement l’apanage des touristes…
Sur le plan gastronomique, Barcelone mêle là aussi ses saveurs méditerranéennes et sa cuisine du marché aux expérimentations moléculaires, aux influences latinos et à la vague healthy. Les nouvelles propositions fusent de toute part : mouvement crudivegan, street-food…
En partance pour mon Immersion de yoga, me voila installée sur les chaises chinées de Blue Project. Ambiance claire, cosy, et raw -des bocaux pleins de plantes et de graines, je me sens comme à la maison 😉 – et mes papilles en émoi : Agathe ne s’était pas trompée, j’allais adorer.
En mémoire de ce passage-éclair dans la « ciudad condal » : cette soupe d’hiver aux tons tropicaux sous un ciel bleu limpide (janvier est l’un de mes mois préférés à Barcelone). Pour réconcilier les plus irréductibles avec le goût du céleri. Mais si !!
Ingrédients pour un grand bol ou 2 petites entrées :
450 g de céleri rave (le légume racine, pas le céleri branche)
200 ml eau+ ¼ de cube de bouillon de légumes
100 ml lait de coco
Le jus d’1/2 citron vert
Des pétales de bleuet/souci pour décorer (ou un brin de coriandre fraîche)
Epluchez et lavez le céleri. Coupez-le en gros morceaux et faites le cuire à la vapeur (au Vitaliseur c’est encore mieux !). Pendant ce temps, préparez votre bouillon, en mélangeant le morceau de cube à l’eau chaude et pressez ½ citron vert.
Lorsque le céleri est cuit, placez-le dans le bol du blender et ajoutez le bouillon, le jus de citron et le lait de coco. Goûtez et ajustez (+ de citron, sel ?). On mixe, bBzzzZ bBzZZzz, on verse dans les bols, on décore de pétales de fleurs (ou de coriandre fraîche) si on veut, et prêts pour le festival des papilles !!
L’automne arrive doucement, à pas feutrés, encore du soleil et des journées un peu longuettes, et nos étals changent doucement. Le raisin pointe et toute la famille des prunes. Originaire de l’Est de la France, petite, j’aimais bien cette époque de la rentrée qui coïncide avec les vendanges et la récolte des mirabelles et des quetsches.
Et au fil des voyages et des rencontres mon amour des fruits n’a cessé de grandir et s’enrichir.
C’est grâce à Miyuki, ma colocataire japonaise à Barcelone, que j’ai découvert le nashi.
« Nashi », c’est le petit nom de la poire en japonais, même si d’apparence le fruit fait aussi un peu penser à une pomme. D’ailleurs, parfois on l’appelle pomme-poire histoire de mettre tout le monde d’accord…C’est sa texture ferme à la coupe surtout qui me rappelle la pomme tandis que sous la dent on retrouve la poire, en version très juteuse et rafraichissante.
En flanant l’autre jour je suis tombé sur des nashis bio, alors hop dans le sac!
Et c’est ainsi qu’est née cette recette de salade de fruits automnale un peu japonisante.
Ingrédients pour 2 personnes :
1 gros nashi (les bio sont petits, alors prenez-en 2!)
10 reines-claudes
Quelques grains de raisin noir
1 cc d’hydrolat (ou eau florale) de cassis
Lavez bien les fruits. Coupez les grains de raisins en 2 et les reines-claudes en quartiers. Découpez le nashi en quartiers très très fins, transparents. J’ai préféré ne pas faire de sirop pour cette salade, car les fruits sont déjà naturellement sucrés et tous assez juteux. J’ai simplement ajouté une cuiller à café d’hydrolat de cassis diluée dans un peu d’eau pour apporter une petite note parfumée et lier le mélange de fruits.
Selon l’Ayurveda, il existe en chacun de nous trois forces appelées “doshas” : vata (air), pitta (feu) et kapha (terre et eau). L’une d’elles est dominante chez chacun et détermine notre constitution et notre caractère. Lorsque notre dosha dominant est perturbé, notre organisme souffre de dysfonctionnements ou déséquilibres.
Vata est le Dosha lié à l’élément Air. En Automne, le Dosha Vata a tendance à augmenter dans la Nature, et chez nous aussi. Vata en excès correspond aux sensations de dispersion, à la fatigue sensorielle, mentale et physique, au manque d’ancrage. On peut parfois sentir que notre corps n’est plus autant « habité ». Les désordres Vata touchent par exemple au système nerveux, au stress, au sommeil, aux problèmes liés au colon, aux raideurs articulaires ou aux douleurs musculaires.
A travers l’atelier “Yoga des Saisons” autour de l’Automne je vous invite, au rythme des postures et de la respiration, à vous recentrer, vous assouplir et vous sentir en harmonie avec la saison. Contactez-moi pour réserver votre place.