DEBOUT, c’est l’histoire d’un chemin de résilience grâce au yoga.
Le journaliste Stéphane Haskell, auteur du livre Respire, nous emmène avec lui à travers le monde, son histoire personnelle résonnant en filigrane ; il révèle en images l’universalité et la puissance du yoga.
Le réalisateur rencontre le yoga alors qu’il se retrouve paralysé et que la médecine conventionnelle n’a plus de propositions thérapeutiques pour surmonter son handicap, hormis les anti-douleurs. Commence alors pour lui un chemin de résilience qui lui permettra de renouer avec la vie.
Son voyage nous porte en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Occident, dans des bidonvilles, des prisons, des écoles, des centres de rééducation, des familles… Au coeur de l’humanité.
Partout, au-delà des croyances, des religions, des races ou des classes sociales, le yoga offre à tous un espace de transformation profonde, comme un bâton de pèlerin dans nos quêtes existentielles, nos difficultés, au milieu de l’adversité. Un espace pour mieux vivre, trouver sa place en ce monde, se réparer, se comprendre, s’accepter. Pas de formule magique, juste l’opportunité sur son tapis d’écouter profondément, de respirer, de sentir et se re.mettre en mouvement. Laisser la vie circuler et se reconnecter à notre essence et à la joie simple. Retrouver notre centre, notre alignement sur tous les plans pour devenir la meilleure version de nous-mêmes et manifester notre plein potentiel.
Le yoga rassemble, unit et c’est d’ailleurs bien là son étymologie, puisque le mot vient du sanskritt « jug » qui signifie relier, unir, mettre ensemble.
Allez voir Debout ! Loin des clichés et de l’ésotérisme, c’est un film au coeur du Vivant. Emmenez vos amis même s’ils n’ont jamais posé les pieds sur un tapis de yoga. Juste pour découvrir ces regards, ces expériences et comment chacun peut s’approprier cette sagesse millénaire et la faire vivre dans son quotidien. Pour s’approcher de soi, et de l’Autre.
DEBOUT – Tomber est humain, se relever est divin
« Le yoga nous apprend à soigner ce qui ne doit être enduré, et à endurer ce qui ne peut être soigné » B.K.S Iyengar
Pour trouver une séance près de chez vous (sinon organisez une projection ! 😉 )
J’ai rencontré Michel Odent pour la première fois il y a 10 ans lors de ma formation de doula à Barcelone. Ses enseignements tout comme son recul sur l’univers de la naissance et son esprit visionnaire m’ont profondément marquée et continuent à m’inspirer. Pour lui, cela ne faisait aucun doute, l’étude de la vie intra-utérine, encore à ses prémices, deviendrait le domaine privilégié de la recherche et des découvertes majeures de la médecine au cours du 21e siècle. Il a d’ailleurs fondé « Primal Health Research » qui explore les corrélations entre la période primale (depuis la conception jusqu’au premier anniversaire) et la santé tout au long de notre vie.
In-utero, premier documentaire qui s’interroge sur les conséquences de la vie intra-utérine sur nos vies d’adultes et nos systèmes de croyance, vient confirmer cette « prédiction ». L’impact des 9 mois passés dans le ventre de nos mères est effectivement énorme : on sait maintenant que la santé se construit pendant la vie fœtale et que l’état émotionnel de la maman a un gros impact sur son bébé. On sait aussi que le bébé est un être sensible qui perçoit des informations très subtiles et qu’il est déjà capable de prendre certaines décisions, dont celle de naître.
Finalement comme le dit Michel Odent, « la branche la plus vitale de l’écologie humaine est l’écologie de l’utérus ». A l’heure où nous prenons de plus en plus conscience de notre environnement physique extérieur (c’est-à-dire de de l’état de notre planète : nos mers, forêts, sols, l’air que nous respirons) une autre conscience émerge : celle de notre écologie émotionnelle (la qualité des pensées, des émotions, des croyances qui nous habitent) et encore plus profondément, à la source de tout, réside l’écologie intra-utérine.
Nous sommes interdépendants et tout est interconnecté. Le respect de notre Terre et celui de l’écologie de la naissance sont intimement liés. En prenant soin de notre planète nous prenons de plus en plus conscience de la valeur de la vie, mais nous avons encore besoin d’affiner notre conscience de l’importance de notre première maison : le cocon maternel qui accueille la vie. Le respect de ce doux creuset, de l’être qui s’y développe et de la façon dont il vient au monde est intrinsèquement lié au respect que nous aurons ensuite de la Terre, de nous-mêmes et des autres.
Chaque jour un demi-million d’êtres humains sont conçus.
Comment notre passé affecte notre futur?
Nous sommes partis à la conquêtes de l’espace, sans même connaître notre matrice, sans savoir précisément d’où nous venons…n’est-ce pas un peu paradoxal??
Synopsis : « IN UTERO est une contemplation cinématique de l’un des sujets les plus brûlants du 21e siècle -la vie à l’intérieur de l’utérus et son impact durable sur le développement et le comportement humains ainsi que sur l’état du monde. Les épigénéticiens tout comme Alice au Pays des Merveilles, Matrix, les scientifiques, psychologues et médecins convergent tous pour prouver que nous ne sommes pas qui nous croyons être. IN UTERO rassemble pour la première fois des données convaincantes qui expliquent pourquoi certains d’entre nous font face à des défis dès les débuts de la vie tandis que d’autres s’épanouissent. Préparez-vous à être surpris, intrigués, mais plus jamais décontenancés par ce que le futur nous réserve, à nous, à nos êtres chers et à l’humanité entière. »
« Pourquoi pas à la maison? » – Documentaire américain sur l’Accouchement A Domicile (AAD) : le choix de nombreux professionnels de santé.
Un nombre croissant de professionnels de santé américains (médecins, sages-femmes, infirmières…) choisissent l’AAD (l’Accouchement à Domicile).
Jessicca Moore a décidé de réaliser un documentaire à ce sujet, intitulé « Why not Home » (eh oui, pourquoi pas à la maison??)
Un documentaire dans lequel ces professionnels -qui assistent des accouchements en milieu hospitalier mais optent pour l’AAD à titre personnel-, explorent les risques, la sécurité et l’expérience de la naissance aux États-Unis.
4 millions de bébés naissent chaque année aux États-Unis.
Environ 99% à l’hôpital.
Pourquoi pas à la maison?
« L’AAD ne correspond pas à la norme culturelle de la société dans laquelle nous vivons. » – Nancy, infirmière sage-femme
« Je pensais que les gens qui accouchaient chez eux étaient fous. » – Michelle, Médecine Familiale & Obstétrique
« Je crois que ça fait tellement longtemps que les bébés ne naissent plus à la maison aux États-Unis qu’on a en quelque sorte oublié » – Roby, gynécologue-obstétricienne
« Il n’y a pas tellement d’AAD, car ce n’est pas un choix qui est soutenu dans ce pays » – LeAnn, infirmière sage-femme
« Notre environnement véhicule l’idée que l’hôpital est l’endroit où les gens accouchent et que c’est un lieu sûr » – Michelle
« Les États-Unis sont une société orienté vers le profit, or faire des profits n’équivaut pas à des naissances sécurisées » – Nancy
« Je pense qu’en tant qu’obstétricienne, j’étais profondément consciente de ce qui pouvait mal tourner pendant un accouchement » – Roby
« La culture de la peur est très ancrée dans la vision de la naissance » – LeAnn
« Dans beaucoup de cultures, les femmes ont vu des naissances avant d’accoucher elles-mêmes. Mais ici, ce n’est pas le cas. » – Carrie, infirmière sage-femme
« La croyance dominante aux États-Unis et en Occident est que la naissance est douloureuse et les femmes en ont très peur. » – Heidi, infirmière en salle de travail
« On veut des bébés, mais pas forcément l’expérience de la mise au monde qui va avec. » – LeAnn
« Si vous vous autorisez à vivre cette expérience, vous en sortirez triomphante et cela se reflètera dans tous les aspects de votre vie »
LES 10 RAISONS DE JESSICCA MOORE DE FAIRE CE FILM :
– Je ne suis pas satisfaite de la façon dont les médias brossent le portrait des mamans qui choisissent l’AAD et des professionnels qui les accompagnent.
– Une narration visuelle est une façon puissante d’influencer les comportements.
– Je suis pour que les femmes aient le choix.
– Je veux que les femmes et leurs familles prennent leur décisions en sentant leur puissance et non depuis la peur.
– Je valorise l’autonomie.
– Je veux que mes enfants aient accès aux options qui garantissent la sécurité de l’accouchement et protègent leur autonomie.
– La naissance ne devrait pas faire peur.
– Je pense que la naissance est un rite de passage puissant.
– Je veux que les femmes sachent que la naissance physiologique est possible et a un impact sur les mamans et les bébés.
– Je veux que les femmes et leurs familles soient soutenues dans leurs choix du lieu où elles souhaitent donner naissance, et non jugées.
Pour participer au co-financement du film, c’est ici