Brumes d’oreiller

Les brumes d’oreiller sont des mélanges à base d’hydrolat et d’huiles essentielles. Elles peuvent être un peu comme des parfums d’ambiance ou s’utiliser comme des rituels pour petits et grands.

Selon les hydrolats utilisés, elles peuvent être d’une aide précieuse pour faciliter le sommeil, favoriser l’endormissement et créer des ambiances apaisantes et propices à la détente.

Hydrolats ? Huiles essentielles ? Quelle est la différence et comment en faire bon usage ?

Il existe plusieurs méthodes pour recueillir l’huile essentielle des plantes. L’une d’elles est la distillation à la vapeur d’eau. C’est une méthode douce, utilisée notamment pour les pétales de fleurs. Lorsque l’on distille des fleurs (rose, bigaradier,…) on obtient deux produits différents : l’huile essentielle et l’eau florale.

L’hydrolat est à la fois un synonyme d’eau florale et un terme un peu plus générique. L’hydrolat peut être le produit d’autres parties de la plante qui sont distillées (feuilles, racines, écorces aiguilles… par exemple dans le cas du romarin ou des conifères), tandis que l’eau florale est utilisée uniquement pour les pétales de fleurs.

L’huile essentielle est beaucoup plus forte, chargée en principes actifs. L’hydrolat est plus acqueux et plus léger.

Il est important d’utiliser des produits de bonne qualité notamment en ce qui concerne les huiles essentielles (sans pesticides, ni solvants, métaux lourds ou autres produits ajoutés ou résultants de processus de distillation inadaptés ou de piètre qualité). J’utiliser pour ma part la marque doTerra dont la traçabilité est totalement transparente et irréprochable. Si vous avez des questions ou souhaitez vous les procurer, n’hésitez pas à me contacter.

Je vous propose deux recettes testées et approuvées par mon entourage, très faciles à réaliser et qui peuvent être de jolis cadeaux !

REALISATION

Procurez-vous un vaporisateur en verre (car les huiles essentielles sont corrosives pour le plastique) ambré ou bleu pour filtrer la lumière, d’une contenance de 100ml.

Les huiles essentielles ne sont pas hydrosolubles, c’est-à-dire qu’elles ne se mélangent pas à l’eau mais restent toujours en surface. Il est donc utile d’ajouter soit un peu d’alcool, soit du Solubol (sans alcool) ou Disper, qui permettent de disperser les huiles essentielles dans l’eau.

En général, on compte 4 gouttes de Solubol ou Disper pour 1 goutte d’huile essentielle.

Brume d'oreiller Hydrolats Huiles essentielle Lavande Fleur d'oranger Petit grain Camomille Tilleul Litsée citronnée Orange

BRUME d’OREILLER FLEURIE

Pour un flacon vaporisateur de 100 ml :

90 ml d’hydrolat de fleur d’oranger

30 gouttes d’huile essentielle de Lavandre vraie

30 gouttes d’huile essentielle d’Orange douce

15 gouttes d’huile essentielle de Camomille romaine

300 gouttes de Solubol

BRUME d’OREILLER AGRUMES/MIEL

Je l’ai nommée de cette façon car l’hydrolat de tilleul lui donne cette odeur de miel.

Pour un flacon vaporisateur de 100 ml :

50 ml d’hydrolat de Tilleul

40 ml d’hydrolat de Litsée citronnée

15 gouttes d’huile essentielle de Mandarine Verte

20 gouttes d’huile essentielle de Petit Grain Bigarade

140 gouttes de Solubol

Versez les hydrolats dans le flacon prévu pour votre brume, ajoutez ensuite les huiles essentielles et le Solubol.

Agitez et laissez reposer une heure avant la 1ere utilisation. Conservez au frigo et agitez avant chaque emploi.

Vaporisez l’oreiller ou l’atmosphère de la pièce environ 15 minutes avant le coucher.

Salade de fruits : nashi, raisin noir, reine-claude

L’automne arrive doucement, à pas feutrés, encore du soleil et des journées un peu longuettes, et nos étals changent doucement. Le raisin pointe et toute la famille des prunes. Originaire de l’Est de la France, petite, j’aimais bien cette époque de la rentrée qui coïncide avec les vendanges et la récolte des mirabelles et des quetsches.

Et au fil des voyages et des rencontres mon amour des fruits n’a cessé de grandir et s’enrichir.

 C’est grâce à Miyuki, ma colocataire japonaise à Barcelone, que j’ai découvert le nashi.

« Nashi », c’est le petit nom de la poire en japonais, même si d’apparence le fruit fait aussi un peu penser à une pomme. D’ailleurs, parfois on l’appelle pomme-poire histoire de mettre tout le monde d’accord…C’est sa texture ferme à la coupe surtout qui me rappelle la pomme tandis que sous la dent on retrouve la poire, en version très juteuse et rafraichissante.

 En flanant l’autre jour je suis tombé sur des nashis bio, alors hop dans le sac!

Et c’est ainsi qu’est née cette recette de salade de fruits automnale un peu japonisante.

 

Ingrédients pour 2 personnes :

1 gros nashi (les bio sont petits, alors prenez-en 2!)
10 reines-claudes
Quelques grains de raisin noir
1 cc  d’hydrolat (ou eau florale) de cassis

Automne japonisant, nashi raisin reine claude

Lavez bien les fruits. Coupez les grains de raisins en 2 et les reines-claudes en quartiers. Découpez le nashi en quartiers très très fins, transparents. J’ai préféré ne pas faire de sirop pour cette salade, car les fruits sont déjà naturellement sucrés et tous assez juteux. J’ai simplement ajouté une cuiller à café d’hydrolat de cassis diluée dans un peu d’eau pour apporter une petite note parfumée et lier le mélange de fruits.

Allez miam miam, et vive l’automne !