Salade de mâche, endives et avocat

Salade de mâche, endives et avocat

Une salade d’hiver pleine de nutriments, notamment du fer et des bons acides gras, grâce à la mâche.

Avez-vous remarqué que l’hiver est une saison qui nous offre des salades amères? (frisée, scarole, radicchio, trévise…) L’amertume confère en effet une action sur la vésicule biliaire et le foie, sollicités par une nourriture en générale plus riche et lourde en hiver. L’endive par sa fraîcheur et sa légère amertume vient donc soutenir notre organisme. Elle est également très digeste et diurétique.

La mâche quant à elle contient du fer, des oméga 3 et de la vitamine C ; l’avocat de la vitamine B et de bons acides gras (mono- et polyinsaturés).

Les acides gras essentiels sont indispensables à la bonne santé de notre cerveau et de nos vaisseaux. Ils permettent d’en maintenir l’élasticité, soutiennent la mémoire et favorisent également la souplesse de la peau.

Ingrédients pour 2 personnes :
100 g de mâche
1 avocat
2 endives
Graines de tournesol

Vinaigrette d’umeboshi :
1/2 cc rase de pâte d’umeboshi
2 cs huile olive
1 cc huile de noix
1 cs jus de citron

Une salade d'hiver pleine de nutriments et de bons acides gras. Amertume, fraîcheur et onctuosité s'équilibrent parfaitement.


Coupez la base de la mâche et lavez les feuilles. Ôtez les feuilles extérieures des endives. Coupez les endives en tronçons et l’avocat en dés. Placez tous les ingrédients dans un saladier.
Pour la vinaigrette, émulsionnez la pâte d’umeboshi avec le jus de citron et ajoutez ensuite les huiles. Mélangez bien et versez sur la salade. Ajoutez les graines de tournesol et servez immédiatement.

Salade de radis noir au yaourt et à l’orange

Salade de radis noir au yaourt et à l’orange

Le radis noir est arrivé sur nos terres d’Europe avant le radis rose pourtant beaucoup plus populaire.

On le trouve sur les étals de septembre à mars.

Selon la Médecine Chinoise Traditionnelle, sa saveur piquante vient nourrir les poumons et le gros intestin et permet à notre énergie vitale de mieux circuler. Le radis noir est très riche en vitamine C, en calcium et antioxydants. Il soutient notre foie et favorise une bonne digestion ainsi que l’élimination des toxines.

Je l’avais déjà mis à l’honneur dans une bouchée sucrée-salée. J’aime bien contraster son caractère avec des saveurs plus douces ou onctueuses comme l’avocat ou ici le yaourt. L’orange donne aussi un peu de peps à cette salade fraîche. 

Ingrédients pour 2 personnes :

1 petit radis noir

Un peu de zeste d’orange

Je vous propose 2 variantes de sauce :

Sauce vegan :

2 cs de yaourt de soja (à adapter en fonction de votre quantité de radis – j’ai choisi un yaourt grec de soja pour plus de crémeux)

2 cs de jus d’orange

2 cs de vinaigre de cidre

sel (sur la photo j’ai utilisé du sel noir, il n’y a pas de poivre le radis étant déjà piquant)

Sauce aux huiles essentielles * (à éviter si vous êtes enceinte) :

2 cs de yaourt de brebis

1 cs de crème végétale

1 goutte d’huile essentielle de citron

1 goutte d’huile essentielle d’orange douce

1/2 cc de vinaigre d’umeboshi (il s’agit d’un vinaigre très salé donc n’ajoutez pas de sel sans avoir goûté auparavant)

Salade fraîche et piquante radis noir yaourt orange automne hiver printemps foie digestion

Eplucher le radis noir, puis le râper (avec une râpe fine).

Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients de la variante choisie puis verser sur les radis.

Décorer avec les zestes d’orange.

*NB : Concernant l’ingestion des huiles essentielles, veillez à vous en procurer d’une extrême qualité (bio évidemment et si possible avec une transparence sur les procédés de distillation). Personnellement j’utilise les huiles doTerra (contactez-moi pour en savoir plus)

Fondant au chocolat et potimarron irrésistible

Fondant au chocolat et potimarron irrésistible

Croyez-moi, ce fondant très chocolaté est irrésitible, rien de moins. Ce dessert en mode blind-test surprendra tout le monde ! Qui débusquera le potimarron ?

Depuis que je cuisine, j’ai rarement suivi une recette à la lettre. Je me laisse guider par l’inspiration et mon goût de l’expérimentation. Peu de personnes comprennent comment il est possible d’avoir dans sa cuisine autant de verrines, petites fioles d’épices, plantes (tisanes et herbes), sortes de farines, beurres d’oléagineux et alternatives au sucre. Depuis environ 15 ans, je découvre sans cesse, je m’amuse et je végétalise au passage les recettes de famille (comme cette mousse au chocolat). Mes grands-mères cuisinaient divinement bien, à la mode d’antan, c’est-à-dire avec son pesant de beurre, de crème fermière et de sucre blanc. Ma maman a hérité de ce talent en introduisant déjà quelques principes diététiques (j’étais un peu gênée petite, dans la cour de récré, de dire que j’avais mangé du boulgour et qu’on me regarde avec des yeux ronds comme des billes). Je continue à explorer dans cette voie, non par stakhanovisme bio-healthy, bien davantage pour mon confort digestif personnel et celui de mes proches. Hors de question de faire payer le prix fort de la gourmandise au corps.
Je précise que je ne suis pas végétarienne, j’écoute simplement les besoins de mon corps et adapte mes assiettes. Je favorise les recettes sans gluten et sans produits laitiers, mais il m’arrive d’en consommer de temps en temps. Car mon premier curseur c’est le plaisir !, parole de Taureau ;)…

Lorsque j’ai découvert qu’on pouvait obtenir la texture moelleuse des gâteaux grâce à de la compote de pommes ou des légumes (courgettes, betteraves, courges), j’ai immédiatement essayé. La première fois, c’est la betterave qui s’est incrustée aux côtés du chocolat, un régal, personne n’a tilté et pourtant la betterave est rarement dans la top liste des légumes.

La recette de fondant de saison que je partage aujourd’hui est inspirée du livre de Cléa –Variations Potimarron-, l’une des premières bloggueuses végétales que je suis depuis ses débuts.

Ingrédients pour 4 ramequins :
200g de chocolat noir (à 70% de cacao c’est encore mieux!)
125g de purée de potimarron
1cs de purée d’amande blanche
10cl de sirop d’érable
3 oeufs
40 g de farine de riz + 2cs de farine de sarrasin

Préchauffer le four à 200°

Faire fondre le chocolat au bain-marie ou à la casserole avec 2 à 3 cs d’eau

Dans un saladier, battre les oeufs et ajouter en mélangeant la purée de potimarron. Délayer la purée d’amande avec le sirop d’érable, puis ajouter au mélange. Verser ensuite le chocolat fondu. Mélangez bien et incorporez la farine.

Verser la pâte dans 4 ramequins, enfourner et cuire pendant 10mn.
Déguster tiède ou très froid. Si par hasard, ils ne sont pas tous dévorés tièdes, les conserver au frigo.

Crêpes aux feuilles vertes de blettes ou d’épinards

Crêpes aux feuilles vertes de blettes ou d’épinards

Les crêpes ont ce goût totalement régressif de l’enfance. Elles étaient ce menu unique d’un soir de la semaine qui délivrait sans doute ma mère d’un dîner trop énergivore et qui mettait tout le monde d’accord !
Ma maman faisait la même pâte pour les crêpes salées et sucrées, avec du sarrasin, un genre d’hybride entre une pâte à galettes et une pâte à crêpes.

Je n’ai découvert le sarrasin sous ses autres formes (les grains ou les soba) que beaucoup plus tard.
Ce sont les galettes qui ont un goût de sarrasin. Or pour moi c’est l’inverse : dès que je perçois l’odeur ou le goût du sarrasin, c’est l’image mentale des crêpes qui se dessine.

La recette des crêpes au vert de blettes (ou bettes) ou d’épinards est aussi un métissage. La Bretagne et l’Aveyron se rencontrent. En Aveyron, on ajoute aux feuilles vertes des herbes aromatiques et condiments (ail, oignon, persil).

J’ai choisi pour ma part de faire une pâte qui se prête aussi bien au salé qu’au sucré.
Elle est sans gluten et sans produits laitiers, plus douce et légère pour les personnes à l’organisme sensible.
C’est aussi un bon moyen de camoufler les épinards et les blettes pour les enfants 😉
Le goût végétal est très léger et c’est surtout les ingrédients avec lesquels vous garnirez vos crêpes qui en feront toute la saveur.

J’ai mis un peu de poudre à lever ce qui leur donne une tête de pancakes et utilise une petite poêle. A vous d’adapter en fonction de vos préférences.

Ingrédients (pour un dizaine de mini-crêpes):
50g de vert de blettes ou de feuilles d’épinards
100 ml de lait de sarrasin ou d’amande
50g de farine de sarrasin
1/2 cc de poudre à lever (si vous voulez les petites bulles des pancakes)
1 pincée de sel
1 oeuf

Lavez les feuilles vertes, puis mixez-les avec le lait végétal. Avec un blender puissant, votre lait sera totalement homogène et vert fluo !
Dans un saladier versez la farine et la poudre à lever, faites une fontaine puis cassez l’oeuf. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte collante homogène. Puis verser par-dessus le lait en petit filet tout en mélangeant.

Pâte à pancakes au vert de blettes

Laissez reposer 1/4h avant de faire vos crêpes. Chauffez une petite poêle, huilez-la un peu si besoin puis étalez la pâte de façon à former un cercle. De petites bulles vont se former à la surface. Retournez ensuite pour cuire l’autre face.

Dégustez-les sans tarder,  salées (fromage de chèvre-romarin-miel est l’une de mes préférées) ou sucrées (confitures, citron-sirop d’érable, chocolat fondu…)

La pâte ne se conserve pas, car le vert des feuilles s’oxyde, permettez-vous d’être gourmand.es et de ne pas en laisser une miette!

Saraswati

Saraswati

Au mois de février en Inde, c’est le festival de Saraswati-Puja, en l’honneur de la déesse du même nom.

Saraswati – les arts, la science, la création

Comme toutes les déités et archétypes, elle possède un certain nombre de qualités et nous renvoie à la façon dont nous manifestons ces qualités et aptitudes dans nos vies.

Dans le panthéon hindou, Saraswati est la déesse de la sagesse, de l’intuition, de la connaissance, des arts (notamment la musique) et de l’expression. Elle régit toute forme de créativité et représente l’énergie créative qui circule de façon fluide en chacun de nous. Elle est en lien avec le Verbe créateur, le son et  la puissance du mantra.

Sa couleur est le blanc, symbole de pureté. Elle est souvent représentée assise sur un lotus ou un cygne blancs, elle-même vêtue de blanc. Le lotus représente la lumière, la connaissance, la vérité. Le cygne symbolise la capacité de discernement (entre le bien et le mal), la beauté et l’envol.

Les 4 bras de la déesse correspondent aux quatre aspects de la personnalité humaine dans le travail d’apprentissage : l’esprit, l’intellect, la vivacité d’esprit et l’ego.
Elle tient dans ses mains un veena (cet instrument de musique qui ressemble à un luth), un mala (associé au pouvoir de la méditation), un livre qui représente les textes sacrés (Vedas).

Comment l’invoquer?

Rituel (puja)  – Péparez un petit autel avec une étoffe blanche et disposez dessus ou à côté des objets en lien avec Saraswati : une image ou statue de la déesse, des fleurs (blanches ou jaunes -couleur associée à la connaissance et la sagesse), des bougies, livres, instruments de musique, pinceaux, votre Journal, ce pour quoi vous vous connectez au pouvoir de l’intuition, des cristaux en lien avec le chakra de la gorge (par exemple une amazonite, agathe à dentelle blanche, lapis lazuli…).

Méditer avec son mantra :