Dans la famille des courges, je vous présente la delicata. Oblongue, jaune et un peu tigrée à rayures vertes, une fois cuite, elle est très onctueuse et sucrée. Elle porte bien son nom, sa texture plus charnue est plus proche du potimarron tandis que sa saveur est … délicate 😉
La voici :
Elle peut se cuisiner farcie ou rôtie au four. Ici, je l’ai encore transformée en soupe.
Ingrédients pour 2 personnes :
300 g de courge delicata épeppinée
120 g de courge butternut
70 g de patate douce
1 cc à café de ghee (ou 1 cs d’huile d’olive)
1 feuille de laurier
1 cc de bouillon de légumes en poudre (ou 1/2 cube de bouillon végétal)
2 pincées de romarin
Huile de chanvre
Sel / Zaatar
Graines (courge, tournesol…)
Toujours grâce à mon blender super-puissant, la peau des courges et le romarin ne sont plus du tout apparents une fois mixés. En fonction de votre équipement, optez pour laisser la peau ou non et pour ajouter du romarin ou non.
Epluchez la patate douce, lavez bien la peau des légumes avec une brosse à légumes sous l’eau. Coupez les légumes en morceaux.
Dans une casserole, déposez le ghee (ou l’huile), les légumes, le bouillon et laissez 2 mn à couvert à feu moyen pour que les légumes s’imprègnent un peu des saveurs. Ajoutez la feuille de laurier et l’eau à niveau des légumes.
Laissez cuire à feu moyen pendant 10-15mn. Vérifiez que les légumes sont cuits en y enfonçant la pointe d’un couteau. Ajoutez le romarin en fin de cuisson (il ne doit pas bouillir pour ne pas donner un goût amer à la soupe).
Ôtez la feuille de laurier. Versez dans le bol du mixeur (en réservant un peu de bouillon pour ne pas avoir une soupe trop liquide). Mixez, ajustez la texture de la soupe en rajoutant éventuellement du bouillon.
Servez. Ajoutez dans chaque bol une pincée de zaatar, de la fleur de sel, un filet d’huile de chanvre (équilibre idéal entre les omegas 3 et 6 ) et des graines (courge, tournesol…)
Voici une soupe de saison que je fais très souvent et que j’ai surnommée la soupe swami à cause de sa belle robe orange ! 🙂 Elle est très digeste et très réconfortante.
Des produits de saison, la plupart cultivés dans nos terroirs environnants, oranges donc pleins de bêta-carotène (vitamine A), cette soupe est simplissime et très rapide à réaliser. Disposant d’un blender très efficace, je cuis la courge avec la peau pour en conserver les vitamines (si elle est bio bien sûr) et obtiens une texture très lisse. Vous pouvez bien sûr l’éplucher en amont si ça vous facilite la vie !
La sucrine du berry est un peu plus aqueuse qu’un potimarron. Vous pouvez la remplacer par celui-ci ou par de la butternut si elle est plus simple à dénicher pour vous.
Le gingembre stimule la digestion et le curcuma a des propriétés anti-inflammatoires.
J’aime faire revenir les légumes dans du ghee, car cela donne à la soupe un petit goût de noisette. Le ghee est fabriqué à partir du beurre, dont on a retiré le lactose et la caséine. Il est donc plus digeste et peut être consommé par les personnes intolérantes au lait de vache. De plus, en ayurveda, le ghee a des propriétés intéressantes pour l’organisme : il stimule la digestion et les capacités d’absorption des intestins et améliore la lubrification des articulations et tissus conjonctifs.
Ingrédients pour 2 personnes :
140 g de patate douce
60 g de carotte
280 g de courge sucrine du berry
1 phalange de curcuma
1 phalange de gingembre
1 cc de ghee, le beurre clarifié indien (ou 1 cs d’huile d’olive)
1 cc de bouillon de légumes (ou 1/2 cube de bouillon de légumes)
fleur de sel
Graines de courge / tournesol / sésame (selon vos goûts et vos placards)
Huile de noix ou chanvre
Epluchez la patate douce, les bouts de gingembre et curcuma. Brossez la peau de la courge et la carotte sous l’eau. Coupez les légumes en morceaux.
Dans une casserole, faites légèrement revenir les légumes dans la cuiller à café de ghee (ou la cuiller à soupe d’huile d’olive) à feu moyen, avec le bouillon en poudre ou emietté. Pressez le gingembre avec un presse-ail dans la casserole. Remuez, et couvrez 2 mn. Rajoutez ensuite de l’eau, juste à niveau des légumes (pas trop haut car la courge rend de l’eau au court de la cuisson). Laissez cuire à feu moyen pendant 10-15 mn. Vérifiez avec la pointe d’un couteau que les légumes sont tendres. Versez dans le bol du mixeur, en réservant un peu de liquide. Selon la texture que vous souhaitez pour votre soupe (moi je prèfère quand c’est un peu velouté), il y aura peut-être trop de bouillon. Ajoutez le curcuma. Mixez. Ajustez la texture en rajoutant du bouillon si besoin, et servez. Ajoutez la fleur de sel, un filet d’huile de chanvre ou de noix (pour avoir des omégas 3), et quelques graines pour décorer (courges, tournesol, sésame).
Une salade d’hiver pleine de nutriments, notamment du fer et des bons acides gras, grâce à la mâche.
Avez-vous remarqué que l’hiver est une saison qui nous offre des salades amères? (frisée, scarole, radicchio, trévise…) L’amertume confère en effet une action sur la vésicule biliaire et le foie, sollicités par une nourriture en générale plus riche et lourde en hiver. L’endive par sa fraîcheur et sa légère amertume vient donc soutenir notre organisme. Elle est également très digeste et diurétique.
La mâche quant à elle contient du fer, des oméga 3 et de la vitamine C ; l’avocat de la vitamine B et de bons acides gras (mono- et polyinsaturés).
Les acides gras essentiels sont indispensables à la bonne santé de notre cerveau et de nos vaisseaux. Ils permettent d’en maintenir l’élasticité, soutiennent la mémoire et favorisent également la souplesse de la peau.
Ingrédients pour 2 personnes : 100 g de mâche 1 avocat 2 endives Graines de tournesol
Vinaigrette d’umeboshi : 1/2 cc rase de pâte d’umeboshi 2 cs huile olive 1 cc huile de noix 1 cs jus de citron
Coupez la base de la mâche et lavez les feuilles. Ôtez les feuilles extérieures des endives. Coupez les endives en tronçons et l’avocat en dés. Placez tous les ingrédients dans un saladier. Pour la vinaigrette, émulsionnez la pâte d’umeboshi avec le jus de citron et ajoutez ensuite les huiles. Mélangez bien et versez sur la salade. Ajoutez les graines de tournesol et servez immédiatement.
Le radis noir est arrivé sur nos terres d’Europe avant le radis rose pourtant beaucoup plus populaire.
On le trouve sur les étals de septembre à mars.
Selon la Médecine Chinoise Traditionnelle, sa saveur piquante vient nourrir les poumons et le gros intestin et permet à notre énergie vitale de mieux circuler. Le radis noir est très riche en vitamine C, en calcium et antioxydants. Il soutient notre foie et favorise une bonne digestion ainsi que l’élimination des toxines.
Je l’avais déjà mis à l’honneur dans une bouchée sucrée-salée. J’aime bien contraster son caractère avec des saveurs plus douces ou onctueuses comme l’avocat ou ici le yaourt. L’orange donne aussi un peu de peps à cette salade fraîche.
Ingrédients pour 2 personnes :
1 petit radis noir
Un peu de zeste d’orange
Je vous propose 2 variantes de sauce :
Sauce vegan :
2 cs de yaourt de soja (à adapter en fonction de votre quantité de radis – j’ai choisi un yaourt grec de soja pour plus de crémeux)
2 cs de jus d’orange
2 cs de vinaigre de cidre
sel (sur la photo j’ai utilisé du sel noir, il n’y a pas de poivre le radis étant déjà piquant)
Sauce aux huiles essentielles * (à éviter si vous êtes enceinte) :
2 cs de yaourt de brebis
1 cs de crème végétale
1 goutte d’huile essentielle de citron
1 goutte d’huile essentielle d’orange douce
1/2 cc de vinaigre d’umeboshi (il s’agit d’un vinaigre très salé donc n’ajoutez pas de sel sans avoir goûté auparavant)
Eplucher le radis noir, puis le râper (avec une râpe fine).
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients de la variante choisie puis verser sur les radis.
Décorer avec les zestes d’orange.
*NB : Concernant l’ingestion des huiles essentielles, veillez à vous en procurer d’une extrême qualité (bio évidemment et si possible avec une transparence sur les procédés de distillation). Personnellement j’utilise les huiles doTerra (contactez-moi pour en savoir plus)
Croyez-moi, ce fondant très chocolaté est irrésitible, rien de moins. Ce dessert en mode blind-test surprendra tout le monde ! Qui débusquera le potimarron ?
Depuis que je cuisine, j’ai rarement suivi une recette à la lettre. Je me laisse guider par l’inspiration et mon goût de l’expérimentation. Peu de personnes comprennent comment il est possible d’avoir dans sa cuisine autant de verrines, petites fioles d’épices, plantes (tisanes et herbes), sortes de farines, beurres d’oléagineux et alternatives au sucre. Depuis environ 15 ans, je découvre sans cesse, je m’amuse et je végétalise au passage les recettes de famille (comme cette mousse au chocolat). Mes grands-mères cuisinaient divinement bien, à la mode d’antan, c’est-à-dire avec son pesant de beurre, de crème fermière et de sucre blanc. Ma maman a hérité de ce talent en introduisant déjà quelques principes diététiques (j’étais un peu gênée petite, dans la cour de récré, de dire que j’avais mangé du boulgour et qu’on me regarde avec des yeux ronds comme des billes). Je continue à explorer dans cette voie, non par stakhanovisme bio-healthy, bien davantage pour mon confort digestif personnel et celui de mes proches. Hors de question de faire payer le prix fort de la gourmandise au corps. Je précise que je ne suis pas végétarienne, j’écoute simplement les besoins de mon corps et adapte mes assiettes. Je favorise les recettes sans gluten et sans produits laitiers, mais il m’arrive d’en consommer de temps en temps. Car mon premier curseur c’est le plaisir !, parole de Taureau ;)…
Lorsque j’ai découvert qu’on pouvait obtenir la texture moelleuse des gâteaux grâce à de la compote de pommes ou des légumes (courgettes, betteraves, courges), j’ai immédiatement essayé. La première fois, c’est la betterave qui s’est incrustée aux côtés du chocolat, un régal, personne n’a tilté et pourtant la betterave est rarement dans la top liste des légumes.
La recette de fondant de saison que je partage aujourd’hui est inspirée du livre de Cléa –Variations Potimarron-, l’une des premières bloggueuses végétales que je suis depuis ses débuts.
Ingrédients pour 4 ramequins : 200g de chocolat noir (à 70% de cacao c’est encore mieux!) 125g de purée de potimarron 1cs de purée d’amande blanche 10cl de sirop d’érable 3 oeufs 40 g de farine de riz + 2cs de farine de sarrasin
Préchauffer le four à 200°
Faire fondre le chocolat au bain-marie ou à la casserole avec 2 à 3 cs d’eau
Dans un saladier, battre les oeufs et ajouter en mélangeant la purée de potimarron. Délayer la purée d’amande avec le sirop d’érable, puis ajouter au mélange. Verser ensuite le chocolat fondu. Mélangez bien et incorporez la farine.
Verser la pâte dans 4 ramequins, enfourner et cuire pendant 10mn. Déguster tiède ou très froid. Si par hasard, ils ne sont pas tous dévorés tièdes, les conserver au frigo.