Les tartes sont toujours un plat facile à réaliser, pratiques pour les grandes tablées, les pique-niques ou les buffets des apéros dinatoires.
L’été est la pleine saison de la tomate jusque vers l’entrée dans l’automne. Elles donnent donc le meilleur d’elles-mêmes en ce moment et peuvent se consommer de mille manières : crues en salade -avec juste une pointe de fleur de sel, un filet d’huile d’olive et un peu de basilic frais pour ne pas voler la vedette à la « pomme d’or »- ou cuites (farcies, dans un tian, une ratatouille, poêlées « à la Provençale….).
Saviez-vous qu’il existe 36 000 variétés de tomates dans le monde? Il y a quelques années j’étais en Touraine au Château de la Bourdaisière où Louis Albert de Broglie les collectionne. Son potager est un incroyable reflet de la biodiversité de notre planète puisque 700 variétés de tomates y sont répertoriées. Tout comme dans les roseraies, les noms des tomates sont à la fois poétiques, oniriques et évocateurs de leurs lointaines origines… parfois même un peu extravagants. Si vous avez envie de découvrir cet incroyable Conservatoire national de la Tomate, le 25e Festival de la Tomate a lieu les 9 et 10 septembre prochains au Chateau de la Bourdaisière entre Tours et Amboise.
Vous l’aurez compris, ce que j’aime dans cette tarte, c’est que la tomate à peine relevée par la moutarde et les aromates se suffit à elle-même.
Ingrédients : 1 pâte feuilletée bio 2 cs de moutarde à l’ancienne (ou un mélange de moutarde en grains et moutarde de Dijon fine) 5-6 tomates charnues (type coeur de boeuf, marmande, côtelée) 1 cs généreuse d’origan, thym ou un mélange d’herbes de provence 1 filet d’huile d’olive Fleur de sel
Préchauffez le four à 180°. Placez la pâte feuilletée dans un moule à tarte (diamètre 24/26 cm). Piquez-la avec une fourchette. Badigeonnez ensuite le fond de tarte de moutarde de façon homogène. Coupez les tomates préalablement lavées en rondelles et ajoutez-les en les superposant un petit peu, de façon à ce que si elles fondent un peu à la cuisson, l’appareil reste généreux. Saupoudrez d’aromates. Salez et arrosez d’un filet d’huile d’olive avant d’enfourner 30 à 40 mn.
La leche merengada ou lait meringué est une boisson espagnole estivale. C’est aussi un parfum de crème glacée que l’on retrouve communément chez tous les glaciers à travers la Péninsule ibérique.
Traditionnellement, la boisson est à base de lait, blancs d’oeufs, sucre, cannelle et zestes de citron et s’obtient en battant le lait infusé de cannelle et citron avec la meringue issue des blancs montés en neige avec le sucre. La leche merengada peut être servie fluide, un peu comme un smoothie, ou elle peut être placée au congélateur ou au freezer pour un effet glacé et texturé, un peu comme un granité. Elle est donc aussi parfois servie en dessert.
J’ai choisi de revisiter cette boisson en l’allégeant un peu (notamment en la végétalisant) et en la simplifiant pour garder son effet rafraîchissant. Ce lait aromatisé au citron avec une touche de cannelle peut se boire au goûter ou tout au long de la journée.
3 ingrédients seulement : du lait d’amande, du citron et une note de cannelle juste pour être fidèle au goût original de cette boisson, car la cannelle a un effet réchauffant pour l’organisme.
Ingrédients pour un demi-litre : 500 ml de lait d’amande non sucré (maison ou du commerce) Le zeste d’un d’un demi citron Cannelle en poudre
Si vous préparez votre lait d’amande maison, laissez tremper la veille 40 grammes d’amandes dans de l’eau tiède afin de pouvoir facilement en retirer la peau le lendemain. Jetez ensuite l’eau de trempage. Mixez les amandes dans un blender puissant avec 500 ml d’eau minérale ou d’eau filtrée et mixez jusqu’à obtention d’une texture homogène. Filtrez la préparation et versez dans une bouteille. Prélevez les zestes d’un demi citron et ajoutez-les au lait d’amande. Mélangez bien et laissez infuser toute une nuit au réfrigérateur.
Au moment de servir ajoutez une pincée de cannelle sur chaque verre de leche merengada. Si vous avez besoin de sucrer, vous pouvez ajouter un trait de sirop d’agave.
La boisson se conserve 2-3 jours au réfrigérateur. Je laisse les zestes dans la bouteille pour qu’ils continuent à infuser. Agitez avant de servir car un petit dépôt (tout à fait normal) dû à la décantation du lait d’amande se forme au fond de la bouteille.
P.S. : J’avais très envie de densifier cette version végétale en y ajoutant un effet « chantilly ». La seule chantilly végétale simple que je connaisse et réussisse est à base de coco et le goût efface par conséquent toute la subtilité du mélange amande-citron. Si vous avez une alternative végétale je suis preneuse 😉
Les petits pois sont originaires d’Asie Centrale et étaient déjà consommés dans l’Antiquité. Ils sont arrivés sur les tables françaises sous Louis XIV qui les introduisit dans son célèbre potager.
Riche en protéines et en fibres, il s’agit d’un aliment très nourrissant qui possède aussi des propriétés antioxydantes et regorge de minéraux (fer, magnésium, calcium, phosphore et potassium), de vitamines (A, B, C, E, K) et d’oligo-éléments (sélénium, zinc, manganèse, cuivre).
Ce plat, un peu comme une salade, est un bel antipasto à partager sur les tables printanières et estivales. Frais et crémeux à la fois, les herbes aromatiques en relèvent sa rondeur.
Ingrédients : 360g de petits pois frais non écossés 1 burrata Menthe et basilic frais Huile d’olive Fleur de sel
Ecossez les petits pois. J’aime quand ils restent un peu croquants. Pour les cuire, vous pouvez opter pour la cuisson à la vapeur ou la cuisson dans de l’eau bouillante salée.
Pour la cuisson vapeur, j’utilise un Vitaliseur. Portez l’eau à ébullition, placez les petits pois dans le panier du cuit-vapeur et laissez cuire 8 minutes. Pour la cuisson à l’eau, portez l’eau à ébullition, ajoutez le sel, plongez les petits pois dedans et lorsque l’ébullition repart, comptez 3 minutes de cuisson à eau frémissante. Passez ensuite les petits pois sous l’eau froide afin de stopper la cuisson et pour qu’ils gardent leur couleur vert tendre.
Egouttez-les bien avant de les placer dans une assiette Déposez la burrata au centre. Ciselez quelques feuilles de menthe et basilic frais par-dessus le plat, ajoutez la fleur de sel et un filet d’huile d’olive. Servez tout de suite.
Je suis très honorée et ravie de faire partie de l’équipe de formation de Bloom, Ecole de Yoga à Annecy fondée par Caroline Sutter.
Avec Caroline, nous nous sommes rencontré il y a quelques années à un symposium de yoga en Italie. Nous partageons les mêmes influences & mentors et la même lignée de yoga basée sur la philosophie tantrique du Shivaïsme du Cachemire et infusée des denières découvertes en biomécanique du corps.
Bloom ouvre donc les portes d’un Teacher Training de Yoga de 200h baptisé « Creative Living » sur 4 rencontres d’une semaine qui auront lieu entre novembre 2023 et avril 2024.
J’y enseignerai la partie dédiée à l’anatomie appliquée au mouvement et aux postures de yoga ainsi que les principes d’alignement. Le but de ce module est de développer une pratique ancrée et secure, une écoute sensible du corps et une compréhension du mouvement qui englobe la totalité du corps, de tous nos corps. Ainsi, nous devenons capable d’adapter la pratique à nos cycles, d’évoluer dans le respect de notre corps et de nos limites et de guider les pratiquant.es avec sensibilité et justesse.
Celles et ceux d’entre vous qui me connaissez et êtes venu à mes cours savez à quel point ce sujet me tient à coeur.
La perspective de transmettre lors de ce Teacher Training de 200h me replonge dans mon premier Teacher Training il y a bientôt 20 ans. J’étais alors en voyage back-pack au Costa Rica… et ce n’était pas sur ma feuille de route. Une amie m’a emportée dans son élan et nous avons vécu une immersion profondément transformatrice d’un mois, au coeur de la jungle au bord de l’Océan Pacifique. Il y a eu un avant et un après. Ni l’une ni l’autre n’avions pour projet de devenir enseignante. Nous avons suivi un appel, une quête, une envie d’approfondir, de nous nourrir, d’apprendre, de mieux nous connaître aussi sans doute.
Un Teacher Training n’est donc pas réservé à de futur.es enseignant.es. Un Teacher Training, c’est une occasion unique d’approfondir sa pratique, de comprendre de façon plus subtile nos différents corps (physique, mental, émotionnel, spirituel) et de nous relier à la philosophie de l’Inde, mère du yoga. Revenir à la source du yoga, honorer les textes anciens empreints de sagesse qui ont forgé ces pratiques. C’est aussi étudier le yoga dans son ensemble.
Car c’est seulement très récemment et dans le monde occidental que le yoga est devenu synonyme de postures (asanas, en sanskrit) dans le langage parlé, voire même de postures acrobatiques, de fitness ou de renforcement musculaire.
Or le yoga n’est pas cela. Les postures sont l’une des voies d’accès à un champ de conscience beaucoup plus vaste. Pratiquer des postures dans l’intelligence du corps permet de s’aligner, de purifier les canaux énergétiques qui acheminent l’énergie vitale, de développer des qualités telles que la persévérance, la souplesse, la sensibilité, la force, la concentration qui vont nous aider à accéder à d’autres plans de notre Être. L’aspect physique n’est qu’une toute petite part du yoga.
Le yoga -au delà des asanas-, c’est la découverte, l’amplification et la conscience du souffle, la méditation, les mantra -la puissance de la vibration-, les mudras -des gestes qui dirigent l’énergie ou la scellent-, c’est un art de vivre en cohérence au quotidien, aussi bien sur son tapis qu’en dehors. C’est une recherche d’harmonie, de paix au milieu du chaos, d’équilibre à constamment recréer. C’est nous ouvrir de plus en plus à pouvoir accueillir nos expériences telles qu’elles sont, sans jugement, avec discernement et acceptation. C’est devenir plus spacieux.se. C’est se distancier du bruit autour tout en étant pleinement dans le monde. C’est être au lieu de faire sans cesse.
Le yoga est aussi une partie de l’Ayurveda, la médecine traditionnelle de l’Inde, qui préconise des pratiques respiratoires, posturales, méditatives en sus de la phytothérapie et de recommandations alimentaires afin d’assurer le maintien de l’équilibre et la bonne santé. L’Ayurveda sera également au coeur de la formation de Bloom.
Décider de faire un Teacher Training de Yoga c’est cheminer sur la voie de la connaissance de soi. C’est devenir observateur.ice, c’est (se) questionner, désapprendre et réapprendre, grandir en conscience et prendre pleinement la responsabilité de nos vies.
C’est aussi rencontrer des compagnes de route, avec qui partager, se soutenir, se réjouir et grandir ensemble. En sanskrit, on appelle cela une « kula » : une communauté de persones qui partage des valeurs communes et aspire à grandir en conscience ensemble. Et cette solidarité est infiniment précieuse sur un chemin de transformation, où nous pelons régulièrement les couches de l’oignon, où nous nous défaisons d’expériences et croyances accumulées qui obstruaient notre Être.
La Formation de 200h de Bloom vous offre tout cela et plus encore. Car Caroline y parle aussi business, un pan souvent délaissé dans la plupart des formations, alors qu’il est essentiel d’être accompagnée pour bâtir son activité, la pérenniser et pouvoir en vivre pleinement.
Cette formation inclut quelques pré-requis :
-Pratique régulière du yoga pendant au moins 2 ans (1 à 2 fois par semaine)
– Dévotion et passion pour le chemin du yoga
– L’envie sérieuse de se développer et de travailler sur soi
– Réfléchir et remettre en question son comportement/ses croyances et ses habitudes
– Ouverture et curiosité pour mieux se connaître et mieux se comprendre soi-même et les autres
Voici les dates des modules de formation :
Si vous avez envie d’approfondir votre pratique, d’étudier le yoga, d’enseigner peut-être un jour, ou que vous connaissez des personnes autour de vous qui ressentent ces appels, merci à vous de partager cette formation. Nous serons ravies de cheminer à vos/leurs côtés.
Nous voici en été et les goûters frais aux fruits sont un délice.
Je n’aime en général pas trop les textures gélatineuses. L’agar-agar a depuis le début mes faveurs, car son côté un peu plus aqueux et fondant me ravit en été. A vous de trouver la bonne dose, car si vous avez la main trop lourde, cela devient un peu compact et perd de sa délicatesse.
Je vous ai partagé il y a peu ma recette revisitée de la boisson aux fleurs d’hibiscus. Pour cette verrine, j’ai voulu marier les fruits aux fleurs et la texture pulpeuse et granuleuse des fraises au velouté de la gelée.
Ingrédients pour 6 verrines : 500 ml d’eau 1 cs généreuse de fleurs d’hibiscus séchées 30 g de sucre complet 2 g d’agar agar 250 g de fraises (j’ai choisi des Cléry) option : poivre du Timut
Lavez les fraises et coupez-les en 4, puis répartissez-les dans les verrines. Ajoutez quelques tours de moulin à poivre (j’aime beaucoup le poivre du Timut car son petit goût de pamplemousse rencontre l’acidité de la fraise et de l’hibiscus à merveille)
Pour l’infusion, je préfère laisser infuser les fleurs d’hibiscus à froid toute la nuit dans l’eau, puis filtrer le matin. Vous pouvez également préparer l’infusion chaude si vous êtes en mode last minute.
Placez l’infusion filtrée dans une casserole à feu doux. Ajoutez le sucre et laissez cuire un peu jusqu’à ce que le sucre soit dissout. Remuez. Ajoutez l’agar-agar et portez à ébullition sans cesser de remuer. Laissez bouillir 1 à 2 minutes tout en mélangeant. Puis coupez le feu. Versez sur les fraises et attendez que les verrines refroidissent complètement avant de les placer au frigo. Laisser prendre pendant 3 à 4 heures. Vous pouvez aussi préparer ces verrines la veille.
Dégustez ! C’est extrêmement rafraîchissant. J’adore les offrir pour le goûter, mais c’est aussi un joli dessert.