Brunch : toasts aux oeufs, miso, algues

Ces petits toasts aux œufs sont parfaits comme petit dej’ à eux seuls ou pour un brunch.

Je n’ai jamais été trop fan d’œufs et encore moins d’omelettes (heureusement les Espagnols ont effacé tout souvenir traumatisant de cantine et m’ont définitivement réconciliée grâce à la tortilla). Il faut dire que pendant longtemps les œufs ont eu mauvaise presse question santé : le cholestérol etcetera etcetera, ça n’était pas à leur avantage. Et puis, tout évolue finalement et ces dernières années ils ont meilleure réputation.

Avouez que sur des petits toasts en mode tartine suédoise un peu revisitée, ils ont de l’allure !

Option vegan : si vous ne mangez pas d’œufs, fastoche, vous pouvez improviser une omelette qui en aura tout l’air avec du tofu soyeux et de la moutarde.* Cette recette est tirée du livre de l’inspirante et talentueuse Clémence Catz « Tofu soyeux« . (recette en fin d’article)

Ingrédients :
Quelques tranches de pain de campagne / sans gluten / aux graines, celui qui vous fait plaisir
2 œufs durs (bio ou de la ferme du coin où vous avez vu les poulettes gambader)
1 cc de moutarde de Dijon
1 cc d’huile d’olive (vierge, première pression à froid)
1/2 cc de miso d’orge
1 cc de mélange d’algues du pêcheur (dulse, wakame, …)

Toast d'oeufs aux algues et miso

Rincez les algues pour qu’elles se réhydratent un peu et réservez. Écrasez les œufs durs à la fourchette puis ajoutez la cuillerée à café de moutarde et l’huile et mélangez bien. Ajoutez ensuite les algues (bien égouttées). Étalez un peu de miso sur votre pain -ayez la main légère car c’est lui qui apporte la touche salée- puis votre préparation d’œufs mimosa iodés. Les voilà, vos toasts suédois qui ont fait un petit tour par la Bretagne!

*pour l’option vegan : 200g de tofu soyeux, 1 cs de crème d’avoine liquide, 1 cs rase de moutarde, 2 cs de fécule de maïs, 1 cs de levure maltée, 1 cs d’huile d’olive, un peu de ciboulette et de curcuma en poudre.

Comment faire ? Mixez le tofu soyeux avec la crème d’avoine, la moutarde, la fécule, la levure maltée et une pincée de poudre de curcuma jusqu’à l’obtention d’une texture crémeuse. Ajoutez la ciboulette et mélangez. Faites chauffer l’huile d’olive dans une poêle anti-adhésive et versez la préparation en couche fine, puis laissez cuire 5 bonnes minutes jusqu’à ce que la surface soit prise et que les bords commencent à dorer. Repliez délicatement et servez immédiatement avec les toasts recouverts de miso.

Allaitement maternel, le lien qui libère – par Coline Enlart

En attendant d’avoir lu le dernier livre de France Guillain « J’allaite mon enfant » (Ed. La Plage), je partage l’article très pertinent de Coline Enlart, publié dans Top Nature (mars-avril 2018).
En effet, par ce blog, j’ai envie de vous apporter toutes sortes de ressources qui abordent le devenir maman sous toutes ses coutures.  On voit passer beaucoup d’infos sur les réseaux sociaux ou dans les magazines, parfois difficile à retrouver ou qui, trop vite, se diluent dans la masse : on finit par perdre le fil. Cet article est précieux, je souhaitais qu’il reste accroché quelque part sur la Toile, ici 🙂
Coline Enlart est journaliste, « tendanceuse » BIO et fondatrice dudit magazine top, que vous  trouverez dans vos magasins bio (Naturalia) ou aussi ici en pdf. Egalement au sommaire du bimestriel ce printemps, découvrez des recettes pour les veggies kids et l’interview de  Shantala Shivalingappa, danseuse virtuose que j’adore, qui parle de son choix d’être vegan.

Et pour en revenir à France Guillain, elle est l’auteure entre autre du Bain dérivatif, qui permet d’agir sur l’inflammation, mère de nombreux problèmes de santé. J’ai aussi une petite pensée pour elle les matins où je me prépare un Miam Ô Fruits, l’un de mes petits-déjeuners incontournable depuis déjà quelques années. Sans plus attendre, voici l’article qui vous permettra de la découvrir un peu plus au passage :

Aujourd’hui, nombreuses sont les femmes qui considèrent que l’allaitement n’est pas compatible avec leur vie active et leur autonomie. Dans son nouveau livre, France Guillain anticipe leur questionnement et leur donne les clés d’un allaitement réussi et d’une maternité active.

France Guillain n’est pas tombée de la dernière pluie. Aux antipodes de ces auteurs de livres de compilation qui ne font que rassembler des lieux communs au titre de conseils pratiques, elle sait de quoi elle parle et ses guides s’avèrent nourris par l’expérience. Une soixantaine de livres au total dont aujourd’hui J’allaite mon enfant, longtemps après son ouvrage emblématique Le bain dérivatif qui met en lumière une technique naturelle aussi révolutionnaire qu’accessible puisqu’elle ne demande qu’un peu d’eau pour être appliquée.
Aux yeux de France Guillain, l’allaitement se présente comme une évidence : elle a elle-même allaité ses cinq enfants alors que sa vie ne se résume pas vraiment à un long fleuve tranquille, plutôt à une expédition sur les terres de la découverte et de l’ouverture d’esprit. Vingt ans de tour du monde à la voile ponctués de diplômes et de recherches scientifiques en même temps que de naissances d’enfants : France Guillain ne s’en laisse pas conter et le récit de son parcours révèle une détermination sans faille au cœur de laquelle les méthodes naturelles font figure de repères et ont tout à gagner car elle sait les utiliser avec intelligence, les conseiller avec discernement. Son expérience de l’allaitement traduit une vraie connaissance des fondamentaux tels que l’argile verte, l’alimentation saine, les bains dérivatifs, évidemment, et tous ces gestes de bienveillance quotidienne envers notre corps et celui de notre enfant que nous, femmes autonomes et sereines, avons appliqués au fil de nos années d’engagement personnel envers la grossesse, la naissance et la petite enfance.

J'allaite mon enfant Livre Editions La Plage France Guillain Allaitement maternel Féminisme

NOUS NE SOMMES PAS DES FONCTIONS

Le préambule de France Guillain est clair et net : l’amour maternel ne se mesure pas à la manière de nourrir son enfant. Nous ne sommes pas des fonctions, assène-t-elle d’emblée et cette prise de parole a le mérite de bien camper les frontières de la maternité. Que personne ne s’aventure à faire de l’auteur une égérie exaltée aux attributs idéologiques : ce n’est pas son propos. A travers un allaitement naturel à la demande, il ne s’agit pas de servir la soupe à quelque mouvement bien-pensant que ce soit, fût-elle BIO et de saison. Le pouvoir aux femmes et aux bébés !

La mère, et la mère seule, doit décider d’allaiter ou non son bébé au sein. Les critères de cette décision doivent être examinés à la lumière d’éléments objectivables et non de diktats sociaux qui ne peuvent que réduire l’autonomie des femmes, qu’ils orientent le choix dans un sens ou dans l’autre.
Non, la maman ne peut pas ignorer que le lien de corps entre elle et son bébé, ce maternage favorisé par l’allaitement permet de tisser un attachement profond sur lequel les bases de la sécurité intérieure se construisent. Et plus tard, l’autonomie : comme un lien qui libère.
Pas plus qu’elle ne peut ignorer que le colostrum du lait maternel (liquide épais et jaunâtre faisant office de « lait des premiers jours »), encourage fortement le bon fonctionnement du système immunitaire de l’enfant à coup d’immunoglobulines qui vont jouer à long terme un rôle anti-infectieux très important. Des protéines, donc, mais également des vitamines et des minéraux : un trésor à l’état brut. Chez France Guillain, les cinq enfants, des filles, ont été allaitées, en mer ou à terre, entre un an et un an et demi, qu’elle eût à travailler comme tout le monde ou à barrer son bateau, pas comme tout le monde. Comme elle le dit elle-même : « Une des merveilles avec le lait maternel, c’est que les bébés ne sont pas malades ou vraiment si peu que l’on ne se fait pas de souci pour leur santé. Pas de diarrhées, pas de constipation, l’essentiel est que la maman se nourrisse avec intelligence. Et qu’elle mastique bien des produits frais, naturels. » Nous ne sommes pas réductibles à des fonctions, nous sommes libres, nous avons le choix : à nous de nous donner les moyens de ce choix sans nous placer a priori dans le spectre obscur de l’esclavage et de la soumission, alimenté tant par des lobbys que par les idées reçues.

Allaitement France Guillain j'allaite mon bébé Féminisme John Dowland

ET LE FÉMINISME ?

La décision de l’allaitement maternel pose de vraies questions sur le rapport à son enfant que l’on entend privilégier sur la durée. Avant toute chose, à quels mécanismes inconscients fait appel cette décision, tant en terme d’histoire familiale que de projection sociale ? Comme le souligne France Guillain, trois types de compétences définissent l’allaitement maternel pour les mammifères que nous sommes : l’instinct, les compétences archaïques et les compétences acquises. Alors que, fortes de leur pouvoir tentaculaire, les idées reçues persistent à mettre à mal des données scientifiques, physiologiques et psychologiques en faveur de l’allaitement maternel, de nombreuses femmes prouvent que l’on peut parfaitement mener une vie professionnelle, une vie conjugale et une vie personnelle équilibrées tout en favorisant le développement affectif de son bébé par l’allaitement. N’en déplaise aux féministes de pacotille qui envahissent les réseaux sociaux de leur discours inféodé aux stéréotypes dominants, le féminisme est affaire d’autonomie durable, pas d’infantilisme normatif, et il s’accommode fort bien de la liberté d’allaiter. France Guillain passe ainsi en revue ces idées convenues tout en donnant immédiatement au « problème » qu’elles soulèvent la solution concrète qui leur tord gentiment le cou, de l’allaitement qui abime la poitrine aux seins trop petits pour allaiter, en passant par l’absence de bouts de seins et autres craintes dites féminines. Quant à la psychanalyse mal comprise qui culpabiliserait systématiquement les femmes qui allaitent sou prétexte qu’elles étouffent leur enfant (???), nous avons ainsi connaissance de ses limites : il ne s’agit pas là de psychanalyse mais encore une fois de discours social inversé. Un assujettissement de plus.

LES BONS ACIDES GRAS

Obstétricien, ancien chef du service de chirurgie et de la maternité pilote de Pithiviers puis sage-femme à domicile en Angleterre, le docteur Michel Odent a écrit avant tout le monde, en 1990, un ouvrage très documenté sur l’importance pour le développement du cerveau de l’enfant, des acides gras essentiels contenus dans le lait maternel. Ainsi que le rappelle France Guillain dans son livre, l’allaitement maternel favorise des connexions synaptiques dans le cerveau du bébé qui ne seraient jamais activées autrement, et ce sont les acides gras polyinsaturés présents dans le lait maternel qui expliquent ces connexions. Ils interviendraient non seulement au niveau du développement cérébral et rétinien, mais aussi au niveau de la synthèse des médiateurs de l’inflammation et des médiateurs vasculaires. Sur ce point réside sans doute l’un des arguments les plus déterminants en faveur de l’allaitement maternel en terme de santé pour l’enfant. Dans ce sens, l’OMS préconise aujourd’hui un an d’allaitement. Et personne ne songerait à reprocher à l’OMS de défavoriser les lobbys des laits maternisés ! Précisons cependant au passage qu’en cas d’impossibilité de mettre en place un allaitement confortable et joyeux, ce sont bien évidemment des laits maternisés certifiés BIO qu’il convient de choisir.

Sachant qu’un allaitement au sein se prépare avant la naissance du bébé, les solutions naturelles s’imposent au fil des jours à la maman qui apprend à les connaître. Argile verte, bains dérivatifs, huiles de massage pour les seins, tisanes galactogènes, alimentation biologique complète privilégiant les céréales, légumineuses, graines germées, huiles de première pression, fruits séchés, fruits et légumes frais de saison, et limitant sérieusement les apports de produits laitiers conventionnels ainsi que la consommation de gluten : l’allaitement ne sera qu’un jeu d’enfant qui apportera une joie profonde au bébé, à la maman et à son compagnon, ou sa compagne.

L’ACCOUCHEMENT

Les conditions d’accouchement déterminent en grande partie les conditions d’allaitement. Plus la future maman se trouve stressée par le contexte hospitalier, l’encombrement de la maternité, la précipitation de l’obstétricien, la surcharge de travail des infirmières…, moins l’évidence de l’allaitement s’imposera à elle si elle se sent insécurisée et par conséquent vulnérable à la pression extérieure. Non, il ne faut pas accepter de biberon « en attendant » aux tous premiers instants sur terre du bébé. Oui, il faut lui laisser le temps de prendre le sein quand il est allongé sur le ventre de sa maman, au moment de sa naissance. Oui, il est préférable de le garder contre soi, en peau à peau, lorsqu’il voit le jour. Oui, un petit bain avec la complicité du papa s’avère bienvenu au plan sensoriel pour compenser la brutalité de la sortie du ventre maternel… Oui, génial obstétricien précurseur, puis écrivain et photographe, Frédérick Leboyer voyait juste lorsqu’il disait que la naissance doit être pratiquée sans violence… Oui la douceur de l’accueil dans le cadre de l’accouchement enfante un sentiment de sécurité durable pour le bébé et favorise l’autonomie affective de l’adulte qu’il sera bientôt… C’est en lien avec tous ces paramètres que l’allaitement s’inscrit harmonieusement. Oui, l’allaitement désiré est une merveille. Le bébé est un mammifère, répétait Michel Odent. Oui, nous sommes des mammifères, heureuses de prendre dans la société la place que nous choisissons et d’offrir cette autonomie à nos bébés à travers une naissance sans violence et un allaitement qui célèbre la plénitude.

Crédits Photos : John Dowland

A LIRE :
– Attendre bébé autrement, Catherine Piraut-Rouet & Emmanuelle Sempers-Gendre, Ed. La Plage
– Elever son enfant autrement, Catherine Dumonteil-Kremer Ed. La Plage
– Pour une naissance sans violence, Frédérick Leboyer, Ed. Seuil (collection Points)
– Shantala, Frédérick Leboyer, Ed. Seuil
– Le Bébé est un mammifère, Michel Odent, Ed. L’Instant Présent

J’ajoute :
– Quels laits pour mon bébé, Candice Levy, Ed. Souffle d’Or
– La page de France Guillain

RESSOURCES ALLAITEMENT :
– Véronique Darmangeat, conseillère en allaitement IBCLC et formatrice : Centre Allaitement et blog A tire d’Ailes
– Carole Hervé, Question d’allaitement, conseillère en allaitement IBCLC (Carole se déplace à domicile, propose également des consultations par Skype/Facetime, et in English if needed)
– La Leche League

Ménage de Printemps avec les huiles essentielles

Ménage de Printemps avec les huiles essentielles

Nettoyer, astiquer, ce n’est pas si anodin

C’est à la fin du XIXe siècle que chimistes et industriels mettent au point les premiers détergents. Au fur et à mesure, et notamment après la 2e guerre mondiale, grâce aux innovations techniques les produits ménagers se sophistiquent. Le boom du marketing contribue à enfler cette course à l’efficacité, au toujours plus propre et impeccable, dans une logique d’hygiène « pasteurienne » basée sur la destruction de tous les agents pathogènes (microbes, virus…). Au passage, on nous vend l’émancipation féminine (rien n’est moins sûr puisque aujourd’hui encore ces sont les femmes qui consacrent le plus de leur temps au ménage dans le foyer)* et le gain de temps : plus besoin de frotter, on effleure à peine la surface et tout est nickel, le produit fait tout. Oui mais à quel prix ? Les promesses de brillance et de propreté irréprochable de M. Propre et compagnie où tout est plus blanc que blanc ne sont pas sans conséquences : les produits sont de plus en plus concentrés, agressifs, abrasifs, chimiques, toxiques, bourrés de perturbateurs endocriniens.

Résultat, notre corps paye cher ces excès de zèle de fées du logis : sensibilité de la peau, allergies, espaces trop aseptisés qui  affaiblissent notre microbiome et donc notre immunité. Comme le met en évidence une étude norvégienne publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine  (Février 2018)*, les personnes qui s’occupent du ménage (en l’occurrence les femmes) voient leur système respiratoire davantage affecté (asthme et apparition de symptômes respiratoires) que ceux qui sont moins exposés à ces produits.

Et d’après l’Agence de Protection Environnementale des Etats-Unis, l’air d’une maison est de 2 à 5 fois plus pollué que l’air extérieur, principalement à cause des produits ménagers utilisés (le comble !)

Les enfants aussi, plus fragiles, sont davantage exposés lorsqu’ils sont tous petits : ils se déplacent au sol et sont directement au contact avec les surfaces.  Les plus petits ont également une fréquence respiratoire plus élevée que les adultes, c’est pourquoi ils absorbent plus de particules contenues dans l’air. Tout cela peut interférer avec leur développement neurologique, endocrinien et leur système immunitaire.*

Les huiles essentielles font bon ménage avec les fées du logis

La solution ? Incorporer les Huiles Essentielles à nos produits ménagers à base de composants écologiques ou naturels nous permet de garder le maximum d’efficacité. Choisissez celles qui ont des propriétés antibactériennes, antivirales, fongicides & antiseptiques. L’avantage, c’est que leur spectre d’action est large et qu’elles s’attaquent aux «mauvais microbes » sans déséquilibrer notre métabolisme et nos fonctions. Les odeurs naturelles et puissantes permettent de profiter d’un intérieur agréable, avec des odeurs fraîches, une bonne odeur de propre et on peut jouer en variant la gamme des huiles. Attention toutefois à la quantité et à la qualité des huiles que vous utilisez. Veillez à écouter votre seuil de saturation (quelques gouttes suffisent, les huiles sont puissantes !) Il ne suffit pas non plus que votre huile soit bio. La traçabilité sur la distillation doit être irréprochable : exempte de solvants, métaux lourds et autres contaminants, sous peine de les retrouver dans votre environnement et vos poumons. Vérifiez bien les procédés et garanties des marques que vous choisissez. Pour ma part, c’est la raison pour laquelle j’ai choisi doTerra : les huiles sont garanties pures et de qualité thérapeutique (label CPTG), sans pesticides, solvants, métaux lourds ou autres contaminants. Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article dans lequel je détaille précisément la démarche de la marque. Respectez également le dosage.

Cela fait plus de 10 ans que j’ai commencé à faire mes produits en mode DIY, en m’inspirant du Grand Ménage de Raffa et j’en suis totalement satisfaite.

ménage de printemps doterra huiles essentielles propre home intérieur chezsoi

Recettes DIY, c’est parti !

Liquide vaisselle
Pour un flacon de 500 ml
1 cc de bicarbonate de soude (utilisez un entonnoir pour verser dans le flacon si besoin)
1/6e de savon liquide neutre (ou de liquide vaisselle biologique)
Remplir d’eau
15 à 20 gouttes d’huiles essentielles de votre choix  (consultez le tableau avec les propriétés ci-dessous)

Agiter doucement

Détartrant aux citrons
1 cc de bicarbonate de soude
3 cs d’eau
10 gouttes d’H.E. de Citron
10 gouttes d’H.E. de Limette (Citron vert)

Préparation
Versez l’eau et les huiles essentielles dans le bicarbonate de soude. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte. Frottez la zone concernée (sauf l’aluminium ou le métal qui réagit au bicarbonate) avec une petite quantité de pâte. Laissez reposer 20 minutes puis essuyez avec un chiffon humide.

Nettoyant multi-usages pour les sols / surfaces
4 l d’eau
2 cs de savon Castille liquide
5 gouttes d’H.E. de Pin Douglas
5 gouttes d’H.E. de Sapin blanc
5 gouttes d’H.E. de Cyprès
10 gouttes d’H.E. de Citron

Préparation
Ajoutez le savon et les huiles essentielles dans la bassine d’eau tiède. Versez un peu du mélange dans un vaporisateur pour le plan de travail. Utiliser un torchon ou une serpillière pour nettoyer les sols ou surfaces.

PROPRIÉTÉS DES HUILES ESSENTIELLES POUR LE MÉNAGE

HUILES ESSENTIELLES ANTISEPTIQUE ANTIBACTÉRIEN ANTIVIRAL Autres propriétés
Citron
(Citrus limon)
xxx xxx x  
Eucalyptus
(Eucalyptus radiata, Eucalyptus globulus)
x xx xxx  
Menthe poivrée
(Mentha piperita)
x x x Fongicide
Vermicide
Sapin
(Abies balsamea)
xx      
Citronnelle
(Cymbopogon nardus ou Cymbopogon winterianus)
x x   Répulsive d’insectes
Pamplemousse
(Citrus paradisii)
Antiseptique aérien    

Artillerie lourde

HUILES ESSENTIELLES ANTIBACTÉRIEN ANTIVIRAL Autres propriétés
Arbre à thé / Tea Tree / Melaleuca
(Melaleuca alternifolia)
***
Antibactérienne à large spectre d’action
** Fongicide **
Parasiticide **
Cannelle ou Cassia
(Cinnamomum cassia ou Cinnamomum verum)
****
Antibactérienne à très large spectre d’action
*** Fongicide ***
Parasiticide ***
Thym
(Thymus vulgaris)
***
Antibactérienne majeure à large spectre d’action
***  
Girofle
(Eugenia caryophyllus)
***
Antibactérienne très puissante à large spectre d’action
*** Fongicide ***
Parasiticide ***

Si vous n’avez pas l’âme d’un chimiste en herbe ou que vous avez choisi de déléguer votre ménage, -prenez soin de cette personne!- doTerra propose des mélanges et une gamme exclusive pour le ménage :
Le Mélange PURIFY
qui contient Citron, Pin Sibérien, Citronnelle, Limette (citron vert), Arbre à thé &  Cilantro (feuilles de coriandre) – A diffuser ou à utiliser dans un détergent pour les sols par exemple.

Le Mélange protecteur ON GUARD à base de Cannelle, Orange douce, Romarin, Clou de Girofle & Eucalyptus. A diffuser ou à ajouter à votre détergent maison.
La gamme complète pour le ménage à base du mélange On Guard comprend une lessive liquide, une mousse lavante pour les mains et un nettoyant concentré pour les surfaces.

Pour plus d’informations sur les produits doTerra, pour les découvrir, les tester ou pour adhérer en bénéficiant de -25% sur tout le catalogue, contactez-moi. Je serai ravie de vous renseigner !

Alors, prêts pour le grand ménage de Printemps ?

* Sources :

Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure, Le Monde (29/10/2015)
ATSDR Case Studies in Environmental Medicine, Principles of Pediatric Environmental Health
“Cleaning at Home and at Work in Relation to Lung Function Decline and Airway Obstrucion”, American Journal of Respiratory & Critical Care Medicine (Février 2018)
 Faire le ménage affaiblit les poumons autant que la cigarette

Interview de Camille Sfez, auteure de « La Puissance du Féminin »

A travers les pages de ce blog, j’ai décidé de vous présenter régulièrement  une personne inspirante. C’est en marchant notre chemin que nous grandissons. Et c’est aussi en croisant celui d’autres  dont les quêtes et les expériences résonnent,  nous inspirent, nous nourrissent, nous boostent. Cela nous invite à avancer, créer, changer, et exprimer notre propre potentiel avec notre couleur unique. J’aime les parcours qui sortent des sentiers battus, ceux qui portent un regard neuf, différent sur le monde et nous encouragent à donner voix et forme à nos aspirations les plus profondes.

« Chaque être humain qui devient sa vision personnelle deviendra un modèle pour les autres qu’il en soit conscient ou non. » Jamie Sams.

La puissance du féminin Camille Sfez auteure livre

Camille Sfez est psychologue et anime des Cercles de Femmes depuis une dizaine d’années à Paris. Elle vient de publier son premier livre : « La puissance du féminin » aux éditions Leduc.s.

Camille, comment en es-tu venue à t’intéresser au féminin, y a–t-il eu un événement déclencheur ?

J’ai eu des modèles très caricaturaux chez mes parents. Du coup je me suis construite en me disant, « je veux être un homme ». J’étais une guerrière quand j’étais ado. Ma survie ça a été de me construire une carapace. Je sentais une grande sensibilité, mais je ne savais pas quoi en faire, c’était super dangereux pour moi.
Et puis j’ai commencé un travail sur moi et mon premier thérapeute m’a suggéré d’aller voir les Cercles de Femmes. Assez tôt dans ma vie et mon travail thérapeutique, je suis allée en Angleterre où les Cercles étaient en plein essor pour les découvrir.  C’était un besoin vraiment profond pour moi d’aller creuser ce que c’est au juste d’être une femme. Cette expérience des Cercles de Femmes m’a vraiment touchée et m’a donné plus tard envie de changer d’orientation et de devenir psy.
Je voyais et j’entendais des femmes qui vivaient et verbalisaient leurs émotions, le lien à leur corps. Je sentais la force du Cercle hyper palpable. J’ai vu l’effet (sur moi et sur les autres) de ces espaces où la parole des femmes se libère. A l’époque, en plus, il y avait un côté avant-gardiste en Angleterre : on parlait déjà ouvertement des menstruations et de la mooncup par exemple, de la fertilité naturelle, et il y avait déjà plus de conscience des thérapies alternatives, plus d’options pour l’accouchement aussi.

Cela faisait pleinement sens pour moi de contribuer à ce que les Cercles puissent vivre et se développer en France.

J’ai aussi reçu d’autres transmissions notamment avec Carol Anpo Wi et le Conseil des 13 Gardiennes. J’ai reçu cet enseignement amérindien comme une carte. Une autre étape a été la découverte du Tantra.

Ça fait une dizaine d’année que tu animes des Cercles de Femmes, est-ce que tu perçois des changements au cours de cette décennie ?

Il y a beaucoup plus de femmes jeunes. Lorsque j’ai commencé, j’étais la plus jeune dans les Cercles. Les femmes qui se rencontraient et se questionnaient avaient plutôt autour de la quarantaine. Elles étaient plus guerrières, sans doute plus blessées aussi.
Aujourd’hui les femmes qui viennent aux Cercles sont plus jeunes, beaucoup ont autour de 20-25 ans, sont déjà très conscientes de leurs cycles, curieuses et sensibles. Elles sont peut-être aussi moins blessées.

Les thèmes restent universels : les lunes, les grandes étapes de vie des femmes, notre identité multi-facette et comment elle s’intègre dans la relation  à l’autre, comment on prend notre place dans le monde, dans le couple. On parle beaucoup des hommes, de leur importance, leur valeur, la place qu’on leur fait dans la vie. Peut-être qu’on est moins dans l’opposition par rapport au masculin que la génération précédente.
Les femmes ont eu besoin de se construire contre le masculin. Aujourd’hui ce n’est plus l’axe.

Cercle de Femmes Tentes ROuges Moonlodges

Est-ce que tu as pu voir aussi des valeurs émerger, palper un changement plus sociétal ?

En Angleterre il y a un vrai sens de la communauté : les femmes donnent du temps aux autres, elles portent des projets ensemble, il y a un sens du service qui a émergé. J’aurai pu imaginer ou attendre cela en France, mais ce n’est pas le cas pour l’instant.

Ce que je vois, c’est que les femmes prennent le temps tous les mois de revenir, de se poser, de ralentir, de valoriser leur vulnérabilité, la capacité d’exprimer leurs besoins. L’équilibre change par rapport au discours ambiant de vitesse et performance. Et ça c’est précieux ! On entend un nouvel écho.

Dans le monde entrepreneurial aussi, les valeurs changent. Le leadership féminin émerge, une façon de manager plus authentique et avec un rythme différent : on n’est pas obligé de faire dans l’urgence, pas obligé de faire tout de suite, on peut prendre son temps, ralentir, valoriser notre intuition quand on fait des choix et ça c’est la connexion avec le Féminin – qu’on soit une femme ou un homme d’ailleurs !

Qu’est-ce que tu aimerais transmettre aux jeunes générations ?

Je suis étonnée que les choses soient déjà si séparées entre les petits garçons et les petites filles dès la maternelle (le fait de penser par exemple que le rose ou le violet c’est pour les filles). J’aimerais qu’il y ait moins d’étiquettes et que le genre ne soit pas ce qui délimite ce que les filles ou les garçons peuvent faire. Le véritable enjeu pour moi c’est la liberté : comment peut-on avoir plus de liberté dans nos modes de pensée, dans notre comportement, dans notre rapport à l’autre en réussissant  à se détacher de tous ces moules et ces carcans.

J’entends aussi beaucoup parler des adolescents dont l’éveil à la sexualité se fait par le porno dans cette culture de « faire pour l’autre », de coller à une image. J’aimerais que ces jeunes générations soient  plus connectées à leur plaisir et à leur désir.

Je  pense qu’il est nécessaire de valoriser aux yeux des petits garçons et des petites filles ce que c’est que le féminin. Je le constate dans les Cercles : il reste quand même de la honte, une gêne ; avoir ses lunes c’est un poids, un fardeau.
Souvent dans un cercle, les femmes font référence au fait de devoir se rappeler ou récupérer un transmission qu’elles n’ont pas reçue, comme si quelque chose s’était perdu : « on m’a pas appris, pas dit ce que c’est que d’être une femme, la valeur que ça avait », comme si ce lieu, ce temple du féminin depuis lequel on peut enseigner la valeur du corps et notre place dans la société n’existait plus. C’est comme si on avait posé un voile, oublié de nous raconter cette histoire-là.

J’aimerais qu’on puisse raconter aux enfants, notamment à propos de la sexualité par exemple, qu’on n’a pas les mêmes rythmes, pas les mêmes façons d’exprimer son désir. J’aimerais donner plus de clefs de compréhension, transmettre plus d’outils, de grilles de lecture aux enfants et aux ados pour qu’ils puissent décrypter et répondre à ces questions : qui suis-je, quelle est ma place dans le monde, par rapport à l’autre ? C’est quoi être une femme, pourquoi c’est différent d’être un homme ?

C’est le maillage de pensée qui vient soutenir la construction de l’identité. On a besoin de repères.
C’est ce que j’aime dans les Cercles : pouvoir observer comment la pensée se tisse. En effet, si l’on donne des repères « tout faits » on risque de répéter des stéréotypes. Or dans un Cercle, les femmes se répondent, chacune va donner sa vérité, sa couleur. On construit nos repères par résonance et en s’appuyant sur des outils. Connaître les archétypes, par exemple, c’est intéressant. Pas forcément pour s’identifier, mais pour les comprendre, en vivre les facettes, les incarner, jouer, comme une façon de s’explorer, de voir comment ça résonne en nous et comment on les intègre et on se transforme, on crée l’alchimie.

Quels sont les archétypes qui résonnent pour toi?

J’ai rencontré plusieurs archétypes comme la femme sauvage, la guérisseuse, la guerrière…

Ce travail pour moi sur les archétypes, c’est quelque chose d’extérieur qui va m’apprendre quelque chose sur moi.

J’ai aussi compris beaucoup sur le masculin et le féminin par le travail des plantes : certaines plantes sont masculines, d’autres féminines et elles viennent chacune à leur façon redresser, rééquilibrer nos polarités.

Pour moi, ce sont des axes, des outils pour voir comment ça danse à l’intérieur de nous, pour équilibrer et guérir nos polarités.

La danse hommage à Matisse Niki de Saint Phalle puissance du féminin

Quelles femmes ont influencé ton chemin, quelles ont été tes références ?

Il y a d’abord les femmes qui s’expriment dans mon livre : Carol Anpo Wi, Lise Coté, Marisa Ortolan, Alisa Starkweather & Maïtié Trelaün. Ces femmes m’ont marquée et ont chacune éclairé quelque chose en lien avec des facettes différentes.
Ma sage-femme qui m’a accompagnée dans ce passage sacré de ma vie est aussi une personne importante pour moi.
Je pense aussi à Marie Mottais qui est danseuse et travaille dans la nature autour des rituels.

Ça m’a accompagné  et soutenu de voir ces femmes qui avaient résolu, intégré, transformé certaines facettes.

Je suis aussi très inspirée par les femmes dans les Cercles qui partagent des vécus, des vérités qui résonnent, qui m’amènent des compréhensions, des prises de conscience.

Des hommes aussi m’ont inspirée : je me suis sentie en résonance avec leur transformation, leur nouvel équilibre.

Dans mon environnement familial, la sœur de  ma grand-mère était une femme différente. Critique de mode dans les années 50, elle était connectée à sa sensibilité, à son intuition, à son flair. Elle a eu une belle carrière et une reconnaissance sociale. Elle a été maman, mais la maternité est passée au second plan. Elle a dû faire un choix et elle a choisi sa carrière.

Ma grand-mère maternelle, parle aux arbres, aux oiseaux, elle est très connectée à la Nature.  Je me reconnais beaucoup en elle et je peux valoriser cette connexion aujourd’hui, mais ce n’était pas le cas quand j’étais petite.

En réalité je n’ai pas eu beaucoup de modèles de femmes inspirantes dans mon entourage direct. J’ai eu besoin de références alors j’en ai cherché dans la littérature, chez les artistes. J’ai été particulièrement fascinée et touchée par Frida Kahlo, Louise Bourgeois. Et surtout Niki de Saint Phalle. C’est la première qui m’a connectée à ce chemin du féminin : sa vision féministe, la réhabilitation de la déesse mère. Elle m’a fait m’interroger sur la  polarité féminine non reconnue, non valorisée. Toutes ces artistes à travers leur représentation des organes féminins et de leurs blessures m’ont ouvert à cette réflexion, à m’interroger sur ce que je pouvais faire de mes blessures du féminin, – pour moi.

 

A une femme qui n’a jamais été à un cercle, qu’est-ce que tu lui dirais sur le féminin profond ?

C’est une partie de nous à laquelle on a accès quand on est dans cet espace de silence et d’immobilité. On ne touche ce féminin, on ne peut l’entendre que lorsqu’on n’est plus dans l’agitation extérieure, dans le faire. « Qereb » en hébreu, veut dire « ventre » et aussi « proche de la Source ». Le féminin, c’est cette polarité mystérieuse à l’intérieur de nous, c’est ce réservoir d’énergie, cette eau matricielle d’où va émerger notre lumière. C’est en prêtant attention à cette partie de nous que l’on va pouvoir se connecter à nos rêves. Renouer avec son féminin, c’est renouer avec ces profondeurs d’où va émerger ce qui a du sens, ce qui est riche et qu’on a à amener à la lumière.

C’est aussi un chemin sur lequel on va se retrouver, se rassembler.

Comme dans l’histoire d’Isis & Osiris que j’aime bien raconter. Osiris est coupé en morceaux qui sont cachés dans toute l’Egypte, et Isis part à la recherche des morceaux de son double masculin pour les rassembler. Elle invente la momification à ce moment-là, puis elle chante sur lui et redonne ainsi vie à Osiris par son chant. Pour moi ce chemin du féminin, c’est aussi comment à chaque étape de ma vie j’ai mis de côté une partie de moi, j’ai abandonné mon pouvoir, une part de moi qui était « trop » : trop sensible, trop exubérante, trop ci, trop ça. Et à chaque fois qu’on s’est senties « trop », on a laissé une partie de nous à l’extérieur.

Renouer avec son féminin, c’est récupérer toutes ces facettes de nous, qu’on a mises de côté en ayant une fausse idée de ce que signifiait être une femme. Ce qu’on a abandonné lorsqu’on a cru qu’on devait choisir.

C’est un chemin de reconnexion à qui l’on est profondément.

J’aime cette citation d’Annie de Souzenelle : « La rencontre avec le féminin ne procède pas de l’acquisition d’un savoir, c’est la rencontre avec le mystère des choses »

J’aime aussi beaucoup l’expression amérindienne «  Marcher ce chemin de beauté » : comment à chaque instant je peux prendre soin de mon écologie intérieure. Que chaque pas que je fais ce soit avec la meilleure version de moi que je le fasse.

Isis by Alexandra Petracchi archétype féminin puissance du féminin

 Quel rêve aurais-tu envie de réaliser ?

J’ai un rêve pour l’humanité. J’aimerais qu’en tant qu’être humain, on se connecte davantage au sacré, aux différents règnes, aux lignées, aux autres. J’aimerais que l’humanité se rappelle de cette reliance, que chacun prenne soin de tous ces liens.

De quels accomplissements es tu fière ?

 J’avais envie d’être au service du féminin, d’éveiller sur ces espaces qui existent et nous font du bien, d’aider à ce qu’ils soient connus. Je suis heureuse d’être en train de le faire.

La façon dont sont nés mes enfants, c’est aussi un appui dans mon histoire. Cela m’a permis de faire confiance à mon corps et de prendre conscience de ma force intérieure.

Quel endroit aimerais-tu  découvrir sur la terre ?

J’ai un lien fort avec le Mexique. J’aimerais beaucoup aller en Egypte voir les pyramides !

Si tes organes de vie pouvaient te parler est-ce qu’ils te diraient quelque chose ?

J’essaie de les écouter. Je crois que c’est ma yoni qui me questionne sur le pouvoir. Cet organe me rappelle mon chemin pour rester centrée, être au centre de mon territoire. Pendant tout ce chemin pour renouer avec mon féminin, j’ai fait beaucoup de travail pour délimiter mon espace sacré. Maintenant, c’est comment occuper cet espace depuis mon centre, dans le juste équilibre.

Merci infiniment Camille pour ce petit-déjeuner délicieux, profond et joyeux !

Découvrez le livre en vidéo !

Vous trouverez le livre La Puissance du féminin en librairie ou online. Je vous encourage vraiment à aller faire un tour chez votre libraire, c’est aussi une forme d’écologie : (l’écologie de quartier, préserver ce tissu social, les liens de voisinage), et vous soutenez des choix littéraires plus engagés.

Pour + d’infos sur les Tentes Rouges de Paris c’est par ici.

Artwork :
La Danse, Niki de Saint Phalle
Isis  © by Alexandra Petracchi

Lait d’or

Le lait d’or est une boisson aux mille vertus, et aussi un grand plaisir de l’automne et de l’hiver. C’est un joli rituel de faire chauffer sa tasse le matin et de voir le soleil même par temps maussade.

Ce nectar doré est composé essentiellement de curcuma, très présent dans la cuisine et la pharmacopée ayurvédiques. Il a en effet des centaines de propriétés : anti-inflammatoire, anti-dépresseur, excellent pour la digestion ou pour soutenir notre système immunitaire, il aurait aussi des bienfaits pour préserver notre mémoire et prévenir le vieillissement cellulaire. Il lutte aussi contre le stress oxydatif ce qui a tapé dans l’œil des chercheurs qui bossent sur le cancer. Bref c’est un super allié. Mais pour optimiser l’absorption de la curcumine, la synergie avec le poivre noir est précieuse.

Deux étapes sont nécessaires pour fabriquer votre lait d’or.

Lait d'or ayurveda yoga plaisir santé

Ingrédients  pour la pâte de curcuma :
30g de curcuma en poudre
1/2 cc de poivre noir moulu
125 ml d’eau minérale (ou filtrée)

Délayez le curcuma et le poivre dans l’eau pour éviter les grumeaux et faites cuire à feu moyen (ça ne doit jamais bouillir pour que le curcuma conserve ses propriétés) tout en touillant tout le temps (ou presque). Cela prend plus ou moins de temps -selon le type de casserole- pour que le mélange épaississe, je reconnais que ça demande un peu de patience et de disponibilité. ça fait travailler notre esprit yogi 😉 et je vous rassure, ce n’est à faire qu’une seule fois pour avoir son lait d’or pendant 1 mois, alors ça vaut largement le coup ! On obtient donc une pâte homogène, lisse et épaisse qu’on laisse refroidir et qu’on met ensuite dans un pot en verre. Elle se conserve 1 mois au frigo. ça c’est fait !

Faire son lait d’or :
125 ml de lait végétal (riz, avoine ou celui que vous aimez)
1 cc d’huile de coco
1/2 cc ou 1 cc rase de pâte de curcuma
Option : sirop d’érable

Délayez la cuillerée de curcuma dans le lait, ajoutez l’huile de coco et faites chauffer sans porter à ébullition, sinon pfffiout évaporées les belles vertus du curcuma. Pour moi, le lait végétal apporte déjà suffisamment de sucre, mais si vous avez besoin vous pouvez ajouter un trait de sirop d’érable.

O sole mio ! ☀